Assassine

Publié le par JessMartin

Ca fait plus d'un mois que j'ai écrit ce texte, mais il m'a fallu du temps avant de le publier ici. Le temps de définitivement me résoudre à tourner la page... Aujourd'hui c'est chose faite, et depuis quelques jours déjà.

 

Il y a longtemps t’as dit au revoir, tu es partie loin de ce quai

Et de nos amours avortées, tout, tu as emporté

La lame au cœur, le poing serré, moi je t’ai regardée partir

En espérant qu’un matin, me souriant tu allais venir

En espérant encore une fois que tu me prendrais par la main

Pour m’emmener sur ces chemins où le mien croise le tien

Et si j’ai pas très bien compris le pourquoi de cet au revoir

Je me perds dans la fumée et  Marianne, et  Jack ressert à boire

Un jour tu sais tu reviendras ouvrir la cage que t’as fermée

À double tours autour de moi, celle dont la clé tu as jetée

Au fond du trou noir de l’amour, toi tu étais ma douce lumière

Qui éclairait d’un jour nouveau la vie la joie et le mystère

Tant pis si toi tu ne m’aimes pas, tu resteras là dans mon cœur

Celle qui toujours me sourira, celle qui m’a fait voir la lueur

Et de tes yeux me restera le souvenir d’une marée noire

De l’encre dans le bas du dos, et la chaleur de l’espoir

 

Assassine, assassine-moi

Enfonce le couteau plus profond

Je sais bien, je sais bien que toi

Tu me laisserais pas crever sous un pont

Assassine, assassine-moi

Puisque mon cœur est déjà mort

Oui mort d’amour, d’amour pour toi

Viens me délivrer de ce maudit corps

 

Le regard au fond de tes yeux, toi prisonnière de ces pixels

Qu'ils soient vert ou qu'ils soient bleu, moi j’implore le ciel

Que ce sourire jamais ne quitte ton visage aux reflets dorés

Qu'il illumine pour toujours celle qui sera à tes côtés

Tant pis si la vie nous sépare, tant pis si tu es loin de moi

Tant pis si tu veux plus m’parler, tant que tu gardes au fond de toi

Le souvenir de ces moments ensemble qu'on a partagé

À l’insouciance des premiers jours, à tes bras au lever du jour

Ce petit paradis sur terre me laissera un goût amer

Puisque tu sais mon avenir, il est sans toi je dois m’y faire

Parfois tu vois je me surprends à espérer qu’un beau jour

Tu reviendras en silence, me faire l’amour oui mon amour

Il faut que j’arrête de rêver, de croire et puis d’espérer

Car si l’espoir nous fait vivre, l’amour lui ne fait que tuer

Le sel qui coule sur mes joues, la lame au cœur, le poing serré

Je veux plus voir se lever le jour, s’il te plaît viens me tuer

 

Assassine, assassine-moi

Enfonce le couteau plus profond

Je sais bien, je sais bien que toi

Tu me laisserais pas crever sous un pont

Assassine, assassine-moi

Puisque mon cœur est déjà mort

Oui mort d’amour, d’amour pour toi

Viens me délivrer de ce maudit corps

 

Au souvenir de ces moments, à cet amour qui nous rend fous

À l’insouciance des premiers jours, à tes bras au lever du jour

À tes mains et puis à tes yeux, à toi mon ange mon amour

À l’insouciance des premiers jours, à tes bras au lever du jour

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article