Assassine
Ca fait plus d'un mois que j'ai écrit ce texte, mais il m'a fallu du temps avant de le publier ici. Le temps de définitivement me résoudre à tourner la page... Aujourd'hui c'est chose faite, et depuis quelques jours déjà.
Il y a longtemps t’as dit au revoir, tu es partie loin de ce quai
Et de nos amours avortées, tout, tu as emporté
La lame au cœur, le poing serré, moi je t’ai regardée partir
En espérant qu’un matin, me souriant tu allais venir
En espérant encore une fois que tu me prendrais par la main
Pour m’emmener sur ces chemins où le mien croise le tien
Et si j’ai pas très bien compris le pourquoi de cet au revoir
Je me perds dans la fumée et Marianne, et Jack ressert à boire
Un jour tu sais tu reviendras ouvrir la cage que t’as fermée
À double tours autour de moi, celle dont la clé tu as jetée
Au fond du trou noir de l’amour, toi tu étais ma douce lumière
Qui éclairait d’un jour nouveau la vie la joie et le mystère
Tant pis si toi tu ne m’aimes pas, tu resteras là dans mon cœur
Celle qui toujours me sourira, celle qui m’a fait voir la lueur
Et de tes yeux me restera le souvenir d’une marée noire
De l’encre dans le bas du dos, et la chaleur de l’espoir
Assassine, assassine-moi
Enfonce le couteau plus profond
Je sais bien, je sais bien que toi
Tu me laisserais pas crever sous un pont
Assassine, assassine-moi
Puisque mon cœur est déjà mort
Oui mort d’amour, d’amour pour toi
Viens me délivrer de ce maudit corps
Le regard au fond de tes yeux, toi prisonnière de ces pixels
Qu'ils soient vert ou qu'ils soient bleu, moi j’implore le ciel
Que ce sourire jamais ne quitte ton visage aux reflets dorés
Qu'il illumine pour toujours celle qui sera à tes côtés
Tant pis si la vie nous sépare, tant pis si tu es loin de moi
Tant pis si tu veux plus m’parler, tant que tu gardes au fond de toi
Le souvenir de ces moments ensemble qu'on a partagé
À l’insouciance des premiers jours, à tes bras au lever du jour
Ce petit paradis sur terre me laissera un goût amer
Puisque tu sais mon avenir, il est sans toi je dois m’y faire
Parfois tu vois je me surprends à espérer qu’un beau jour
Tu reviendras en silence, me faire l’amour oui mon amour
Il faut que j’arrête de rêver, de croire et puis d’espérer
Car si l’espoir nous fait vivre, l’amour lui ne fait que tuer
Le sel qui coule sur mes joues, la lame au cœur, le poing serré
Je veux plus voir se lever le jour, s’il te plaît viens me tuer
Assassine, assassine-moi
Enfonce le couteau plus profond
Je sais bien, je sais bien que toi
Tu me laisserais pas crever sous un pont
Assassine, assassine-moi
Puisque mon cœur est déjà mort
Oui mort d’amour, d’amour pour toi
Viens me délivrer de ce maudit corps
Au souvenir de ces moments, à cet amour qui nous rend fous
À l’insouciance des premiers jours, à tes bras au lever du jour
À tes mains et puis à tes yeux, à toi mon ange mon amour
À l’insouciance des premiers jours, à tes bras au lever du jour